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‘Armada 2003’

Kaskelot

mardi 17 janvier 2006

Gréement : Trois-mâts barque

Pays : Grande-Bretagne

Port d’attache : Bristol

Lancement : 1948

Longueur hors-tout : 47 m

Voilure : 2 887 m²

Tirant d’eau : 3,70 m

Equipage : 4 officiers, 7 marins, 10 stagiaires

Construit au Danemark en 1948, le Kaskelot était destiné à la chasse à la baleine mais servit très rapidement à approvisionner les comptoirs que ce pays avait établis sur les bases orientales du Groenland. Et pendant près de vingt années de bons et loyaux services, le Kaskelot (“cachalot” en danois) ravitailla ainsi les migrants danois à travers le monde.
C’est ensuite au cinéma et sous les couleurs britanniques que l’on retrouve ce trois-mâts barque. En 1981, Robin Davies en fit l’acquisition et le bateau fut redessiné pour mieux séduire les grands réalisateurs.

La Recouvrance

mardi 17 janvier 2006

Gréement : Goélette à huniers

Pays : France

Lancement : 1992

Port d’attache : Brest

Longueur hors-tout : 42 m

Voilure : 430 m²

Tirant d’eau : 3,20 m

Equipage : 5 personnes

Son nom provient d’un quartier de la ville de Brest. Dans ce quartier nommé ” La Recouvrance “, les épouses des marins praient pour le retour (recouvrer, recouvrance) de leurs maris ou compagnons. Cette goélette à huniers – un hunier étant une voile carrée située immédiatement au-dessus des basses-voiles – est la réplique d’une goélette-aviso Iris, un navire de guerre datant de 1817 qui eut pour mission de livrer les plis urgents puis fut chargé d’assurer la surveillance et la protection du commerce sur le côtes africaines antillaises, avec un équipage fort de 50 à 60 hommes.

Aujourd’hui, La Recouvrance, descendante de la lignée de ces goélettes-aviso, a pour fonction, notamment, d’emmener à son bord des groupes ou des particuliers pour des sorties à l ajournée ou des croisières plus longues et lointaines. On ne manque pas d’admirer le beaupré (mât placé obliquement à l’avant d’un voilier) dont la longueur importante est l’une des particularités de La Recouvrance.

Le Renard

mardi 17 janvier 2006

Gréement : Cotre à huniers

Pays : France

Lancement : 1992

Port d’attache : Saint-Malo

Longueur hors-tout : 30 m

Voilure : 450 m²

Tirant d’eau : 2,50 m

Equipage : 3 hommes et 12 à 27 passagers

Coureurs des mers devenu baron d’Empire sur ses vieux jours, Surcouf a commandé plusieurs bateaux corsaires au cours de sa carrière. La Renard fut le dernier qu’il fit armer. Ce bateau lancé en 1992 est la reconstitution fidèle de ce cotre à huniers qui étaient utilisé pour l’attaque des navires de commerces.

Il était armé de 10 caronades de huit et quatre canons de quatre. Son équipage était composé d’une soixantaine d’hommes.

Aujourd’hui, Le Renard emmène des passagers pour des courses d’une demi-journée, d’une journée, d’un week-end ou des croisières de plus longue durée le long des côtes bretonnes et du Cotentin et des îles anglo-normandes.

L’Etoile & Belle Poule

mardi 17 janvier 2006

Gréement : Goélettes à huniers

Pays : France

Lancement : 1932

Longueur hors-tout : 37,50 m

Voilure : 425 m²

Tirant d’eau : 3,65 m

Equipage : 8 officiers, 12 marins et 30 cadets

Ces sœurs jumelles sont indissociables. Elles sont les deux plus grands voiliers de la Marine nationale française. La première des 2 goélettes sorties des chantiers de Fécamp, fut baptisée la Belle Poule à la mémoire d’une beauté toulousaine du XVIe siècle répondant au doux nom de Paoula de Vigner, marquise de Fonterville.
La construction de ces deux voiliers, en 1932, est directement inspirée des goélettes paimpolaises qui s’en allaient pêcher la morue en Islande entre 1852 et 1935.

Ces deux gréements possèdent une particularité remarquable puisqu’ils sont équopés d’un hunier à rouleau. Cette voile carrée grée sur une vergue du mât de misaine peut en effet être serrée depuis le pont au moyen d’un ingénieux système.

Les deux voiliers ne sont pas identiques en tout point puisqu’ils sont reconnaissables aux différences de couleur des chaumars (pièce de fonte fixée sur le pont pour guider les amarres) et des pommes de grands mâts.

Loth Lorien

mardi 17 janvier 2006

Gréement : Goélette à trois mâts

Pays : Pays-Bas

Port d’attache : Amsterdam

Lancement : 1907

Longueur hors-tout : 48 m

Voilure : 500 m²

Tirant d’eau : 3 m

Equipage : 4 personnes

Comme beaucoup de ses semblables, le Loth Lorien était destiné, à ses origines en 1907, à la pêche hauturière, principalement du hareng. Durant trente ans, il a ainsi nourri les hommes et participé à l’essor de la pêche. Puis, abandonné à la fin de la seconde guerre mondiale, il n’est plus devenu qu’un pauvre voilier mangé par la rouille.

Ce n’est qu’en 1989, soit quelque quarant-cinq ans plus tard, qu’un armateur néerlandais, Jaap van der Rest le remarque malgré son état déplorable. Il a entrepris alors sa reconstruction, a refait tout le gréement, en ketch, et l’a adapté à la croisière et au charter en haute mer. Plus tard, en 2001, l’armateur lui ajoute un mât, permettant à cette goélette de reprendre l’allure des bateaux de pêche à la morue du début du XXè siècle.