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‘Tour du Mont-Blanc’

Introduction Tour du Mont-Blanc

lundi 21 novembre 2005

Nous avons effectué, ma femme et moi, le tour du Mont-Blanc en 1998. C’est un très bon souvenir et je vais vous raconter ce “voyage” de 9 jours en y ajoutant quelques photos.

Cela pourra peut-être vous être utile si un jour vous voulez entreprendre cette magnifique randonnée.



Au fait nous avons débuté notre parcours le lundi 13 juillet 1998. En effet, nous n’avons pu partir avant car le dimanche 12 juillet avait lieu la finale de la coupe du monde de foot remportée 3-0 par la France contre le Brésil. 

1er Jour Tour du Mont-Blanc

dimanche 20 novembre 2005

 Lundi 13 juillet 1998

 Départ : Les Houches
 Destination : Les Contamines

Nous partons le lundi 13 juillet à 9 heures du matin. Nous garons donc notre voiture sur un petit parking pas très loin du téléphérique de Bellevue. Nous portons pour la première fois nos sacs à dos. Ils paraissent bien lourds (13 kg pour ma femme, 18 kg pour moi). Il fait un superbe soleil. Nous commençons la montée du col de Voza. Arrivés en haut (1653 m), nous rencontrons un savoyard très gentil qui apporte des outils pour l’entretien des télésièges. Nous discutons avec lui et il nous confirme qu’il est préférable de faire le Tour du Mont-Blanc en marchant le plus possible le matin pour être à la fraîche.

Nous redescendons vers Bionnassay (1314 m)puis sur Champel (1201 m). Il fait un soleil de plomb. Puis c’est la remontée sur les Contamines. De gros nuages noirs annoncent un bel orage. Arrivés aux Contamines, l’office du tourisme nous précise qu’il n’y a qu’un seul terrain de camping et qu’il se trouve 3 km plus loin, juste après le Lay (1170 m). Il faut remettre les sacs à dos et refaire ces 3 kilomètres. Le terrain de camping est très bien. La soirée et la nuit sont assez mouvementées car l’orage éclate. Il faut essayer d’aller faire la vaisselle, de se laver au moment où il pleut un peu moins. La tente ne prend pas l’eau.OUF !!

2ème Jour Tour du mont blanc

samedi 19 novembre 2005

  Mardi 14 juillet 1998

Départ :  Les Contamines
Destination : Les Chapieux



Après la nuit passée sous l’orage, le plafond ce matin est très bas. Nous sommes dans les nuages. Nous remballons la tente sous la pluie. Un couple de hollandais, qui a couché juste à coté de nous, fait également le tour du Mont-Blanc. Nous attaquons dès le début la montée du Col du Bonhomme (2329 m). Nous y faisons un petit casse-croûte. Le temps commence à se dégager. Puis c’est la montée vers le col de la Croix-du-Bonhomme (2483 m) où nous mangeons en trouvant un coin à l’abri du vent pas très loin du refuge de la Croix-du-Bonhomme. Puis c’est la longue descente sur les Chapieux (1554 m). Alors que le topoguide indique un terrain de camping communal, il n’y a rien du tout et nous faisons du camping sauvage sur des bouses de vaches sèches. Il y a tout juste un WC public. Un monsieur d’une cinquantaine d’années, qui fait également le tour du Mont-Blanc, est déjà installé. Il avait également campé la veille au terrain de camping du Lay. Les hollandais arrivent un peu plus tard. Le seul ravitaillement possible, c’est du fromage; il est excellent. La nuit est très froide.

3ème Jour Tour du Mont-Blanc

vendredi 18 novembre 2005

 Mercredi 15 juillet 1998


Départ : Les Chapieux
Destination : Col de Chécroui (refuge Maison-Vieille)

 

Le matin, nous sommes réveillés de bonne heure. Il fait 4°. Après le petit déjeuner, nous partons à 7 heures. La montée à Seloge (1809 m) est très agréable pour un début de journée. La vue avec l’éclairage du matin est splendide.

Nous continuons notre ascension jusqu’au refuge des Mottets (1870 m). Nous pouvons nous ravitailler en pain. Puis c’est la montée au col de la Seigne (2516 m). Ce col est la frontière avec l’Italie. Des ânes sont à disposition au refuge pour porter les bagages jusqu’au col; ensuite les ânes redescendent tout seul au refuge. Un couple que nous dépassons dans la montée profite de cette aide. Nous arrivons enfin au col de la Seigne. Il y a beaucoup de vent et il fait un froid de canard. Quelques photos, une barre de céréales et nous repartons. Nous sommes en Italie et Réjane (ma femme) commence à respirer; ah les origines !!

 


Dans la descente, nous discutons avec un groupe de 6 personnes de Bolbec (60 km de Rouen). Ils nous disent que le refuge du col de Chécroui est très bien. Nous décidons de pousser jusque là pour passer la nuit.

Nous continuons notre descente jusqu’au refuge Elisabetta (2035 m). Nous profitons d’un endroit calme un peu plus bas que le refuge pour manger.

Après une route assez plate, nous arrivons à la retenue d’eau du lac de Combal (1975 m). L’eau a une teinte verte.

À partir de ce lac nous entamons la montée vers le col de Chécroui (1956 m). Celle-ci sera longue et difficile. Pourtant le paysage est splendide.


 

 

À 16 heures nous arrivons enfin au refuge. Le patron est très gentil. Il nous précise que nous pouvons camper à coté du refuge et utiliser les douches. D’ailleurs, nous dit-il, ici “ vous n’avez à craindre que moi, ma femme, les chiens, les chevaux, les renards et les aigles ”.

Un couple, Isabelle et Sylvain, est arrivé quelques minutes avant nous. Ils font aussi le tour du Mont-Blanc et ont prévu à peu près les mêmes étapes que nous. L’ambiance est sympa. La nuit sera un peu agitée par des chiens qui aboient m’enfin ….


4ème Jour Tour du Mont-Blanc

jeudi 17 novembre 2005

 Jeudi 16 juillet 1998


Départ : Col de Chécroui
Destination : Le Prè (Refuge Bertone)

Petite étape en ce 4ème jour. Nous faisons la route avec Isabelle et Sylvain. Réjane commence à sentir un peu moins son dos. En arrivant sur Courmayeur (1226 m), nous faisons quelques courses dans un supermarché. Les prix sont très élevés. Le midi nous déjeunons dans un restaurant. Nous espérions manger une pizza, mais malheureusement le midi ils n’en servent pas, alors on se rabat sur des pâtes. Après le repas, nous attaquons la montée sur le refuge de Bertone (1970 m). Cette montée d’environ 2 heures, de 700 mètres de dénivelé, paraît très difficile. En plus du repas assez copieux que nous venons de faire, nous avons fait des provisions de fruits et légumes frais ce qui alourdit notablement le sac à dos.

Isabelle et Sylvain sont déjà arrivés lorsque nous atteignons le refuge. On ne sait pas trop où s’installer. On pense le faire pas très loin du poulailler mais il paraît que l’endroit est réservé pour l’hélicoptère qui ravitaille le refuge. Tout compte fait, nous nous installons avec Isabelle et Sylvain, un peu au dessus du refuge, sur un terrain plein de bouses séchées, mais avec une superbe vue sur la chaîne du Mont-Blanc. Après avoir pris une bonne douche au refuge, nous passons une soirée sympa.